Charles-François Landry
19 mars 1909 Naissance de Charles-François Landry à Lausanne. Son père est neuchâtelois, sa mère vaudoise. Deux sœurs.
1919-1927 Études au collège classique et cantonal de Lausanne. Il lit avec avidité Alain-Fournier, Gide et Albert Salamin, et fonde une revue étudiante, L’Œuvre.
1929 Landry part de Lausanne pour le Sud de la France. Séjours à Villeneuve-lès-Avignon, Nîmes (où il terminera ses études), Aix-en-Provence. Il débute dans les lettres par un recueil de poèmes, Imagerie.
1930 Landry fait la connaissance d’Yvette Benoît, qu’il épousera.
Novembre 1931-
printemps 1932 Premier séjour à Paris.
Octobre 1932 Mariage avec Y. Benoît.
Février 193 -
mars 1934 Deuxième séjour à Paris. Difficultés financières, liées à la grande crise de l’emploi, suite aux événements de 1929.
Mars 1934-
octobre 1935 Pougnadoresse, à quinze kilomètres d’Uzès, dans le moulin Mercier.
Octobre 1934 Naissance de Claire.
Octobre 1935-
février 1936 Atteint de pleurésie, Landry est soigné à l’hôpital d’Uzès.
Mars 1936 Pneumothorax, pratiqué en Suisse. L’industriel et ami des écrivains et des artistes, H.-L. Mermod, en prend la charge.
Été 1936-
juillet 1940 Retour à Uzès, où il est admirablement soigné par le docteur Villaret.
Automne 1938 Thoracoplastie, effectuée en Suisse.
Printemps 1939 C.-F. Landry prononce, en Suisse, une série de conférences sur «La campagne française».
1940 Après l’armistice, Landry retourne en Suisse. La période provençale de sa vie s’achève dans le bruit des bottes et en compagnie de la maladie qui ne le laissera plus en repos. Mais quelques consolations littéraires adoucissent cette vie mouvementée: Diégo obtient quatre voix au Goncourt, une nouvelle, Coupe du monde, est récompensée par le Prix de la Revue suisse romande et Landry reçoit le Prix Schiller (qu’il aura à nouveau en 1944 et 1947).
Printemps 1941 Le divorce est prononcé entre C.-F. Landry et Y. Benoît. Landry propose de lui acheter la Tour Négroponte à Saint-Siffret (proche d’Uzès), où elle aurait vécu en compagnie d’un chat et d’un géranium!
1942 Second mariage, avec Isabelle Gaudin.
1943 Prix de la Guilde du livre. Dans la revue Confluences, Landry publie un important article sur les problèmes du roman et du romancier.
1947 Grand prix littéraire de la Littérature rhodanienne.
1949 Naissance de Philippe, dit Pompon.
1951 Prix Veillon pour La Devinaize, un de ses plus attachants romans.
1952 Landry s’installe au château de Glérolles, où il habitera jusqu’à sa mort.
1954 Grand prix du roman des Amitiés françaises, qu’il partage avec Gilbert Cesbron.
1959 Prix Chatrian.
1960 Grand Prix C. F. Ramuz.
1968 Prix mondial Paul Gilson, pour Mon pauvre frère Judas, oratorio radiophonique. Landry est atteint de la maladie de Parkinson et doit être hospitalisé. Il ressortira très affaibli physiquement, et le docteur Fernand Cardis, qui l’a patiemment soigné, lui prescrit un excellent remède : écrire.
23 février 1973 Landry – on ne dit plus Charles-François Landry – meurt à l’hôpital de Vevey où il avait été transporté à la suite d’un malaise.
(Source: Diégo. Le Mont-sur-Lausanne: Éditions Ouverture, 1993)